Il venait me prier de vous demander sa grâce. Et de quelle part, Coquine ? (Il se rassied.) Au corridor ! FIGARO, bas à Suzanne. Et n'est-ce pas mon devoir d'écouter son Excellence ? NOUS, amis ! Une promesse de mariage ! Je la sais. Ainsi “château où je l'épouserai”, messieurs, c'est “ château dans lequel... ” Ne Conclus rien, crois-moi, que je ne sois de retour. Ah ! Tiens, ta petite épingle est celle que Monseigneur t'a dit de remettre à Suzanne, et qui servait à cacheter un petit papier qu'il tenait : tu vois que je suis au fait. Le Comte s'arrête. vous Croyez parler à votre Fanchette. Tout ce qu'il vous plaira, madame ; mais je verrai qui est dans ce cabinet. Et cet accès d'hymen qui vous reprend si vif.. Par pitié ! BAZILE. On joue la ritournelle du vaudeville. bien dommage ; écoutez donc Monsieur ! Il sort. Je serais désolé qu'on m'y Surprît ; mais tu sais tout l'intérêt que je prends à toi. Scène 15 madame, je suis si tremblant ! Vous n'ouvrez pas ? SUZANNE. GRIPE-SOLEIL. Ainsi l'un nous écoute, et l'autre va venir me chercher. SCÈNE 1 Répondez-moi, Suzanne ; êtes-vous dans ce cabinet ? FIGARO, rêvant. toujours riante, verdissante, pleine de gaieté, d'esprit, d'amour et de délices ! Oh ! BAZILE, se rappelant la journée. tout se découvre enfin. FIGARO, vite. Ô ciel ! TOUS ENSEMBLE. A-anonyme ! On peut se dire à soi-même ces-es sortes de choses-là mais... I-ils ne sont pas polis du tout dan-ans cet endroit-ci. Et l'homme rien ? C'est le mien. Il ne l'aura jamais. j'ai là-dessus, ma mère, une philosophie... imperturbable ; et si Suzanne m'attrape un jour, je le lui pardonne... LES ACTEURS PRÉCÉDENTS, LE COMTE, s'avançant, dit à part. dites pour moi seul. LE COMTE, à part. LE COMTE, à Suzanne. Donne-le-moi. L'HUISSIER, précédant le Comte, crie. Non, dans vos affreux principes, agent de corruption ! Personnages (A part.) (Il parcourt des yeux les autres à mesure qu'ils arrivent, et dit d'un ton farouche.) Avec un grain de caprice, tu seras la plus agaçante maîtresse ! BAZILE. FIGARO. L'accordée secrète de Monseigneur. . Au fait, de quoi s'agit-il ? Elles avaient un droit naturel à toute la parure des femmes : on y laisse former mille ouvriers de l'autre sexe. Quand Molière a bien humilié la coquette ou coquine du Misanthrope par la lecture publique de ses lettres à tous ses amants, il la laisse avilie sous les coups qu'il lui a portés ; il a raison ; qu'en ferait-il ? LE COMTE, à part. Pardonner généreusement n'est pas le droit du seigneur auquel vous avez renoncé en épousant Madame. LE COMTE, à part. vraiment, je sais ce que c'est. FIGARO. C'est Figaro. (Il tourne la broche.) Ah ! Je n'oublie pas votre complaisance. - J'ai voulu ruser avec eux . Tu es émue, Suzon ! Il se frappe le front. CINQUIÈME COUPLET FIGARO vient la recevoir des mains du COMTE, et se retire avec elle à l'autre côté du salon, près de MARCELINE. SCÈNE II LE COMTE damné brutal ! Puis, quand ils sont bien animés, j'écris sous leur dictée rapide, sûr qu'ils ne me tromperont pas ; que je reconnaîtrai BAZILLE, lequel n'a pas l'esprit de Figaro, qui n'a pas le ton noble du Comte, qui n'a pas la sensibilité de la Comtesse, qui n'a pas la gaieté de Suzanne, qui n'a pas l'espièglerie du page, et surtout aucun d'eux la sublimité de Brid'oison. Habit, manteau, épée de Crispin, mais portée à son côté sans ceinture de cuir. FIGARO. Mais aussi Ce billet... Il m'a tourné le sang ! MARCELINE, s'échauffant par degrés. Il est certain que je n'irai pas non plus. Avec qui parlez-vous donc ? Sur le devant, à droite, est une table avec une écritoire, un fauteuil derrière. BARTHOLO. LES PAYSANS ET PAYSANNES s'étant rangés sur deux colonnes à chaque côté du salon, on danse une reprise du fandango (air noté) avec des castagnettes : Qu'il attende, Le laquais sort. SCÈNE 8 LA COMTESSE, en riant. Sa femme ? BARTHOLO, attirant Marceline. Pour vous, monsieur je sournois, qui faites le honteux, allez vous rhabiller bien vite, et que je ne vous rencontre nulle part de la soirée. SUZANNE. D'AUTRES JEUNES FILLES prennent une autre toque, un autre voile, un autre bouquet blanc, semblables aux premiers, pour MARCELINE. BRID'OISON. SUZANNE va poser la guitare sur un fauteuil. UNE JEUNE BERGÈRE. Tous vos efforts sont inutiles ; vous êtes perdue, madame, et votre heure est bien arrivée ! BRID'OISON. SUZANNE. Jusqu'à l'instant du bal le Comte ignorera que vous soyez au château. Tout fini-it par des chansons. Scène 8 SUZANNE. Avec du caractère et de l'esprit, tu pourrais un jour t'avancer dans les bureaux. C'est juste. Son ruban de nuit ! FIGARO. Ce brigandeau ! BARTHOLO, plaidant. MARCELINE, au Comte. BRID'OISON. FIGARO, avec une colère comique. BAZILE ne t'a pas laissé ignorer mon amour. Quand je ne le saurais pas d'ailleurs, fripon, ta physionomie qui t'accuse me prouverait déjà que tu mens. Ils sont enfermés là-dedans. Si Ce n'était pas un morveux sans conséquence... (Chérubin arrache le ruban.) Me trompé-je ? Ouvrez, Chérubin, ouvrez vite, c'est Suzanne ; ouvrez et sortez. Ah ! Eh pardi, c'è-est Madame. Que je vous laisse ici ? FIGARO. LE COMTE, à part. FIGARO. madame, au Contraire ; et C'est là que j'ai vu combien l'usage du grand monde donne d'aisance aux dames comme il faut, pour mentir sans qu'il y paraisse. je l'ai trop aimé l'je l'ai lassé de mes tendresses et fatigué de mon amour ; voilà mon seul tort avec lui : mais je n'entends pas que cet honnête aveu te nuise, et tu épouseras Figaro. vous me voyez plus surprise que vous et, pour le moins, aussi lâchée. LA COMTESSE. BARTHOLO, montrant Marceline. Ils ont même épuisé jusqu'à la calomnie, pour tâcher de me perdre dans l'esprit de tout ce qui influe en France sur le repos d'un citoyen. mon petit rôle... Ces vilaines gens de l'office qui ne voulaient pas seulement me donner une orange et deux biscuits ! Je n'ai qu'à reprendre ces deux boucles, Madame le grondera bien mieux. Je ne suis point, comme l'on voit, l'ennemi de mes ennemis. Dans celui-là ? (Que mon Coeur, mon Coeur a de peine !) Mais comment frapper sur l'avarice, à moins de mettre en scène un méprisable avare ? LE COMTE revient en courant. Tu trembles ? ... Ah ! LE COMTE sort du cabinet d'un air confus. . en a-t-on plusieurs ? Monseigneur ! FIGARO. Et parce que Suzanne, ma fiancée, n'accepte pas le diplôme, il va favoriser les vues de Marceline. (Elle lit.) Quelle imposture ! Et le lâche en son enclos. C'est Monseigneur ! BAZILE. Que dis-tu là-dessus ? Suzanne accepte tout. je n'irai pas lutter contre le pot de fer, moi qui ne suis... BAZILE. PÉDRILLE. Je... je n'ai rien entendu, pour moi. que fera-t-il sans son brevet ? Personne n'étant tenu de faire une comédie qui ressemble aux autres, si je me suis écarté d'un chemin trop battu, pour des raisons qui m'ont paru solides, ira-t-on me juger, comme l'ont fait MM. FIGARO rit en se relevant. Il ne faut rien, madame ; le rendez-vous ne tiendra pas. Mon objet était bien de lui ôter quelque importance ; mais je ne savais pas encore à quel point un changement d'annoncé peut égarer tous les esprits. Chacun y parle son langage : eh ! FIGARO. LE COMTE. Excellence, oui. Et parce que le lion est féroce, le loup vorace et glouton, le renard rusé, cauteleux, la fable est-elle sans moralité ? Voilà ta mère. donne-le-moi, mon coeur. LA COMTESSE, assise, SUZANNE . Et tout le beau monde a répété : Ursulines est fort indécent. Donc mon sujet me saisit, j'évoque tous mes personnages et les mets en situation. LE COMTE regarde son papier. LE COMTE, hors de lui, à part. FIGARO s'avance à lui. (A Figaro.) LA COMTESSE. De vingt rois que l'on encense, http://textes.libres.free.fr/index.htm. BRID'OISON, SUZANNE, ANTONIO, LE COMTE LA COMTESSE. la prévention ! CHÉRUBIN, à pan. Oh ! Oh ! Adieu, ma mère. Quoi ! Voilà dans toute sa force l'argument de la méchanceté ; reste à en prouver la bêtise. FIGARO. - Courez Conter à Figaro... FIGARO, à part. SUZANNE. ah ! Ah ! SCÈNE 5 Ni vous ! Suzon, qu'elle est noble et belle ! Acte III PÉDRILLE, LE COMTE, FIGARO GRIPE-SOLEIL, à Figaro. Allons, il est écrit que je ne saurai rien. Que tu avais écrit le billet de tantôt pour faire accroire à Monseigneur, quand il entrerait, que le petit page était dans ce cabinet, où je me suis enfermée. LE MARIAGE DE FIGARO J'accourais vous prier de nous prêter votre flacon d'éther. Les bons esprits ont vu que la moralité, que l'intérêt y naissait entièrement de l'abus qu'un homme puissant et vicieux fait de son nom, de son crédit pour tourmenter une faible fille sans appui, trompée, vertueuse et délaissée. Est-ce là ma baigneuse ? Pendant ces quatre ans de débat, je ne demandais qu'un censeur ; on m'en accorda cinq ou six. Ah ! C'est Ce que je dis. Moi qui eus le malheur de troubler la vôtre ! Oui, madame ; oui, j'ai songé. (Elle lui prend le menton. ) SUZANNE, riant. le petit garnement ! Marceline ! SUZANNE. Rosine, êtes,vous donc implacable ? Nous ne sommes pas restés plus braves que ceux qui nous ont battus à leur tour. Honnête BAZILE, agent fidèle et sûr, allez au bourg chercher les gens du siège. Son vêtement est celui des duègnes espagnoles, d'une couleur modeste, un bonnet noir sur la tête. Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie ! Rencontrez-vous une de ces jolies personnes qui vont trottant menu, les yeux baissés, coudes en arrière, et tortillant un peu des hanches : mettez mignardement tous les doigts unis sur la bouche. BARTHOLO, au devant. LE COMTE, en riant, au page. Quelle est cette voix ? Chérubin ! On doit réserver ses grands coups pour les abus et pour les maux publics. FIGARO. Le Comte alors ne pourrait nier... Avoir puni sa jalousie, et lui prouver son infidélité, cela serait... Allons : le bonheur d'un premier hasard m'enhardit à tenter le second. Entrez, monsieur l'officier ; on est visible. C'est. ! ANTONIO. Je la cherche en vain dans le bois, elle est peut-être entrée ici. LA COMTESSE se jette à genoux. Quelle nécessité qu'un BAZILE... ? C'est une belle langue que l'anglais ! LE COMTE. Je suis perdu ! Je l'enfile, et le paye en sa monnaie. MARCELINE, vivement. LE COMTE. Les gens de votre état Sont bien durs ? Un seul mot. LA COMTESSE. je ne sais quelle crainte m'a saisi à l'occasion de ce billet ; et, s'il faut avouer ma bêtise, j'ai sauté sans réflexion sur les couches, où je me suis même un peu foulé le pied droit. vous changez d'avis ? bon Dieu ! LE COMTE. si je le voudrais ! MARCELINE. Des fautes si connues ! toujours si grave et compassé qu'on pourrait mourir en attendant vos secours, comme on s'est marié jadis, malgré vos précautions. Hélas ! à cent fois heureux Figaro ! sous tous les aspects, votre conduite avec nous fait horreur ou pitié !

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